La France exerce depuis des Frères Lumière à Amélie Poulain, de la
Nouvelle Vague à
l'avant-garde, de
Georges Méliès au Centre national de la cinématographie, du
Festival de Cannes à l'
Exception culturelle.
Réalisations
Et les films détaillés, et classés par décennie
- Liste des films français sortis dans les années 1910, et avant
- Liste des films français sortis dans les années 1920
- Liste des films français sortis dans les années 1930
- Liste des films français sortis dans les années 1940
- Liste des films français sortis dans les années 1950
- Liste des films français sortis dans les années 1960
- Liste des films français sortis dans les années 1970
- Liste des films français sortis dans les années 1980
- Liste des films français sortis dans les années 1990
- Liste des films français sortis dans les années 2000
Exploitation
Exploitation cinématographique en France | | 2005 | 2006 |
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Nombre de salles de cinéma | 2 150 | 2 133 |
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Nombre d'écrans | 5 374 | 5 362 |
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Nombre d'entrées | 175 000 000 | 189 000 000 |
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Recette totale en salle | 1 030 000 000 € | 1 120 000 000 € |
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Part de marché des filmsfrançais dans les recettes | 36.6 % | 44.7 % |
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Personnalités
Formations
Article détaillé : .- l'École nationale supérieure Louis Lumière
- l'IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques)
- la Fémis (École nationale supérieure des métiers de l'image et du son)
- l'Esra (École supérieure de réalisation audiovisuelle)
- Gobelins (l'École de l'image)
- l'Esav (École supérieure d'audiovisuel) - Université Toulouse-Le Mirail
Festivals et récompenses
Organismes et associations
- Centre national de la cinématographie
- Cinémathèque française
- Unifrance
- Académie des arts et techniques du cinéma
- Groupe des Trente
Censure et visa d'exploitation
Pour être diffusé en France, un film doit obtenir une autorisation administrative délivrée par le ministère de la culture. C'est la Commission de classification du CNC qui visionne les films et donne ses recommandations pour l'attribution d'un
Visa d'exploitation par le ministère. Hors interdiction totale, ce visa d'exploitation peut être assorti d'un certain nombre de contraintes :
- interdiction aux mineurs de moins de douze ans (généralement pour des films érotiques ou particulièrement violents) ;
- interdiction aux mineurs de moins de seize ans (par exemple pour les films abordant le Suicide ou la Drogue) ;
- classement X pour un Film pornographique ou « présentant une succession de scènes de grande violence ».
Si l'objectif est aujourd'hui avant tout la protection des mineurs, le visa d'exploitation a été utilisé à certaines époques pour interdire des films gênant politiquement. Le terme de censure est toujours délicat à manier, mais certains films, notamment à l'occasion de la Guerre d'Algérie, furent purement et simplement interdits. Depuis lors, ces interdits ont été levés et ce type de censure apparaît impossible aujourd'hui... jusqu'à la prochaine fois.
La loi du 30 décembre 1975, en créant le classement X, évite en grande partie les interdictions totales, comme celle du film de Jacques Rivette, La Religieuse de Diderot, en 1965. Mais ces films sont cependant limités à un circuit de salles particulier et soumis à un régime fiscal désavantageux. En l'absence de définition juridique, la commission d'exploitation considère comme pornographique tout film qui montre explicitement une activité sexuelle ; elle peut cependant nuancer son jugement en fonction des qualités du scénario ou de la réalisation. Cela a par exemple été le cas de L'Empire des sens de Nagisa Oshima qui a échappé au classement X grâce à ses qualités artistiques.
A la suite de l'affaire Baise-moi, le décret du 12 juillet 2001 prévoit aussi la possibilité pour le ministre d'interdire un film aux mineurs de moins de dix-huit ans, sans toutefois l’inscrire sur la liste des films pornographiques ou d’incitation à la violence.
En outre, le Maire peut, en vertu de ses pouvoirs de police administrative générale, interdire la diffusion d'un film sur le territoire de la commune pour prévenir un trouble à l'ordre public s'il existe des circonstances locales particulières.
Spécialisations
Références
Voir aussi
- sociétés de production de cinéma françaises